Une tartine sur ma face, 2 albums dans la vôtre!
Les deux travelos les plus connus du show-business sont de retour cet hiver avec Burlesque, la Soundtrack du film du même nom qui sortira ce Mercredi dans les salles obscures Américaines. Une sorte de compassion ignoble nous pousse à nous pencher sur cet opus. Compassion pour Cher et sa gueule d’astéroïde qui étaient parties graviter vers d’autres galaxies depuis une bonne dizaine d’années, mais surtout pour Christina Aguilera qui s’en prend plein la gueule cette année et ne semble ironiquement pas apprécier cela, subissant flop, divorce et attaque de glucose la même année. Bionic, qui la décrivait comme cette femme capable de gérer sa vie d’artiste et sa vie de femme, est en effet l’un des plus gros flops de l’année (après Shontelle, évidemment) et la pauvre se retrouve au fond du trou - et là encore, on dirait qu’elle n’aime pas ça, allez comprendre. Blagues à part, nous l’avons retrouvée sur scène il y a 2 jours, aux American Music Awards, à l‘écart des photographes, le pas lourd, dansant avec la délicatesse de l‘éléphant, mais avec une voix toujours aussi intact… Christina Aguilera est un charognard qui nous survivra tous, qu’on se le dise, et elle nous tiendra chaud cette hiver avec cette passion, cette émotion, ce fashion, c’est… Burlesque, La Review E.X.P.R.E.S.S
Une folle ambiance englobe ce petit projet de 10 chansons un peu jazzy, cabaret.
Un projet sans grande ambition défendu par des titres reprenant tous les clichés du genre via Express et Show Me How You Burlesque, utilisés respectivement comme single et BA, assez accrocheurs et forcément rafraîchissants après l’épisode Bionic, mais assez éloignés de l’ambiance générale de la Bande Originale. Il en va de même pour Beautiful People, la petit horreur de la galerie, qui semble s’en être échappé. La question pourrait être alors : Bionic ou Burlesque, qui qu’est mieux? S’il semble indéniable que le travail vocal accompli sur Burlesque a pu inspirer celui des ballades sur Bionic (Sex 4 Breakfast, I Am…), la comparaison s’arrête là. Burlesque est une OST au sens pur, avec ses reprises, ses ambiances bâties pour coller à une image. C’est surtout le moyen de retrouver en cette fin de décennie une Christina plus à l’aise dans un projet de moindre envergure, un peu rétro.
Back To Basics, me direz vous? Et bien non. La grande bénédiction, l'Hallelujah que dis-je, le petit Jésus en culotte de velour sur Burlesque, c’est la pose d’une muselière anti-aboiements sur Christina Aguilera, un voile nécessaire au bon déroulement de l’opération. En supprimant le point faible de la chanteuse, cette manie du cri comparable au grognement du créateur de ce blog lorsque je dis du mal de Rihanna, on retrouve donc une compilation de jolis mid-tempos interprêtés par une femme à qui on semble avoir injecté un brin d'humanité - elle en avait besoin.
Une folle ambiance englobe ce petit projet de 10 chansons un peu jazzy, cabaret.
Un projet sans grande ambition défendu par des titres reprenant tous les clichés du genre via Express et Show Me How You Burlesque, utilisés respectivement comme single et BA, assez accrocheurs et forcément rafraîchissants après l’épisode Bionic, mais assez éloignés de l’ambiance générale de la Bande Originale. Il en va de même pour Beautiful People, la petit horreur de la galerie, qui semble s’en être échappé. La question pourrait être alors : Bionic ou Burlesque, qui qu’est mieux? S’il semble indéniable que le travail vocal accompli sur Burlesque a pu inspirer celui des ballades sur Bionic (Sex 4 Breakfast, I Am…), la comparaison s’arrête là. Burlesque est une OST au sens pur, avec ses reprises, ses ambiances bâties pour coller à une image. C’est surtout le moyen de retrouver en cette fin de décennie une Christina plus à l’aise dans un projet de moindre envergure, un peu rétro.
Back To Basics, me direz vous? Et bien non. La grande bénédiction, l'Hallelujah que dis-je, le petit Jésus en culotte de velour sur Burlesque, c’est la pose d’une muselière anti-aboiements sur Christina Aguilera, un voile nécessaire au bon déroulement de l’opération. En supprimant le point faible de la chanteuse, cette manie du cri comparable au grognement du créateur de ce blog lorsque je dis du mal de Rihanna, on retrouve donc une compilation de jolis mid-tempos interprêtés par une femme à qui on semble avoir injecté un brin d'humanité - elle en avait besoin.
L’atout est non-négligeable, il est même salutaire à l'écoute des 3 reprises que contient l’album : Something’s Got a Hold On Me et Tough Lover d’Etta James, et Guy What Takes His Time de Mae West (une sorte de Marylin Monroe Coulibaly). Beyoncé s’étant quelque peu ramassée en tentant l’expérience il y a deux ans de cela sur Cadillac Records, la surprise est venue de là où l’on en l’attendait pas, c'est le cas de le dire, embelli par une Christina soignée, sur la retenue et à des années-lumière de sa reprise Hard-Rock-De-La-Mort d’At Last il y a quelques années.
On se souvient tous s'être auto-mutilé les oreilles en écoutant Not Myself Tonight pour la première fois, en se demandant où pouvait bien être le travail vocal effectué à l'occasion de l'enregistrement de Bionic. Burlesque nous offre la réponse, et Christina entre ainsi à merveille dans le rôle du sex-symbol à la voix discrète (si si !) lors de la reprise de Mae West, ou du très Marylin Monroe But I Am a Good Girl. Plus en voix, elle nous offrira même une reprise améliorée et majestueuse de Hurt via Bound To You. Force m'était donc de constater, après 30 minutes d'écoutes sur la défensive, qu'elle avait bien appris de ses erreurs.
Petites entractes parmi ces bonnes nouvelles, Welcome To Burlesque et You Haven’t Seen The Last Of Me, interprêtés par une Cher en panne de vocoder pour notre plus grand plaisir, entrent dans la tradition des films musicaux, en voix, en puissance, en mélodrama.
De ça est faîte l’ambiance de Burlesque : un fond très acoustique, des voix au naturel sans égosillement, un résultat chaleureux. On n’en demandera pas plus à cette simple Soundtrack (rappelons le - et c‘est la raison d‘une critique si concise), et à l’instar de ses précédentes chansons de films (Reflection, Car Wash…), on se rend bien vite compte… Qu’on n'en a jamais demandé plus à Christina Aguilera.
Keep On Singing your song, Girl
De ça est faîte l’ambiance de Burlesque : un fond très acoustique, des voix au naturel sans égosillement, un résultat chaleureux. On n’en demandera pas plus à cette simple Soundtrack (rappelons le - et c‘est la raison d‘une critique si concise), et à l’instar de ses précédentes chansons de films (Reflection, Car Wash…), on se rend bien vite compte… Qu’on n'en a jamais demandé plus à Christina Aguilera.
Keep On Singing your song, Girl
15/20
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire