mardi 30 novembre 2010

News | Le Nouveau Single de TI

Ghost In The Castle

"Tiens, le rédacteur de l'article a mis une photo de T.I. avec un cadavre pour présenter son article, étrange !".

Et non, détrompez vous, peut être est-elle sortie de vos têtes mais Christina Aguilera est belle et bien vivante et vous la retrouverez très prochainement sur les ondes en compagnie de T.I., en featuring sur Castle Walls, le prochain single du rappeur ! Non merci, me direz vous, frissonneux, en repensant au douloureux souvenir que représente aujourd'hui Tell Me dans lequel elle gratifiait Diddy d'un refrain sussuré à la manière d'un ivrogne Irlandais? Non merci, plus jamais, plus jamais.

Ca tombe bien, No Mercy, le 7ème album studio de T.I. sortira dans les bacs le 7 Décembre prochain (et circule déjà sous les manteaux mais on n'a rien dit, rien vu, rien entendu et si on vous demande, c'est l'Admin du blog qui a craché le morceau) et le résultat s'annonce non seulement bien meilleur que mes jeux de mots, mais surtout différent de ce que l'on pourrait attendre d'Aguilera. Castle Walls s'inscrira sûrement dans la liste des grands featuring du rappeur, notamment Live Your Life accompagné de Rihanna mais surtout le majestueux Remember Me servi par la voix de Mary J. Blige. Fort, accrocheur quoiqu'un peu racolleur, découvrez le successeur de Love The Way You Lie au club des featurings rap larmoyant.




L'occasion pour TI de surmonter définitivement l'épreuve de la prison carcérale, l'occasion pour Christina de surmonter définitivement l'épreuve de la prison du flop, et l'occasion pour nous tous de passer un bon hiver chaleureux en leur compagnie. La critique de l'album quand à elle arrivera très prochainement !

dimanche 28 novembre 2010

Clip | Her Majesty & The Wolves - Stars In Your Eyes




Non. Ce n'est pas le nom d'un énième groupe de rock qui accompagnera la BO du nouveau film de Twilight. Loin de là même.

Les 2 personnes se cachant derrière ce nom de scène sont Spencer Nezey du groupe Jupiter Rising et Kimberly Wyatt, ex-membre des Pussycat Dolls (oui, c'est celle qui levait la jambe en équerre)
Alors que mademoiselle avait déjà fait un peu parler d'elle sur son titre Not Just A Doll (titre buzz après la séparation du groupe) et son featuring sur le titre Candy de Aggro Santos (Top 10 au Royaume Uni), Kimberly s'est lancée le défi de sortir plusieurs titres sous le nom Her Majesty & The Wolves.

Un 1er titre était sorti il y a 3 mois, Glaciers, et c'est maintenant au tour de Stars In Your Eyes, petite bombe Pop/Electro, de créer le buzz.

Vous pourrez reconnaitre Ashley Roberts dans le clip, autre ex-membre des Pussycat Dolls.

Le titre sortira le 03/01/11 au Royaume Uni.





Et là, on pense à Nicole Scherzinger et son Poison.

vendredi 26 novembre 2010

Clip | Alicia Keys - Wait Til You See My Smile

Destiné au marché anglais, Wait Til You See My Smile est le quatrième single tiré du dernier album d'Alicia Keys, The Element of Freedom, sorti il y a environ un an. Pour ce single, le clip est un peu inhabituel. En effet, Alicia étant enceinte lors de la décision de sortie de ce single, elle n'apparaît pas dans le clip. Pour palier à ce manque, son staff a décidé d'organiser un concours pour désigner un amateur en tant que réalisateur du clip et voici le gagnant désigné par la chanteuse elle-même:

jeudi 25 novembre 2010

News | Lil' Kim VS Nicki Minaj

Kim fait son grand Minaj de Printemps


En ce jour béni de Thanksgiving, la bonne humeur est de sortie, de même que les prières, les grandes réunions familiales mais surtout les traditionnelles dindes aux pommes de terre sautées. Ainsi, c'est entre deux messages d'amour que Lil Kim a annoncé, il y a quelques instants sur la toile, la sortie de Black Friday, son nouveau titre et gros diss contre Nicki Minaj qui a coup sûr ne reprendra pas de gâteau ce soir.

Alors Kim, gonflée ou gonflable?

Tout a commencé lors de la venue dans la fratrie de Nicki Minaj. Faute d'être soeur de sang, elle partageait au moins avec ses consoeurs des attributs signés Nip Tuck et un flow bien à elle. "Kim est comme une grande soeur pour moi", déclarait Nicki au début de l'année. Et puis Barbie, son attitude trash, ses perruques multicolores, ses airs de Fatou made in Châtelet les Halles sont arrivées. Une attitude de copiage Nicki Mina-ble, selon Lil Kim qui lança alors le tchip le plus sévère qu'on ait pu entendre depuis le ChrisBrownage de Rihanna:

Pas de Massive Attack du côté de Nicki qui choisit plutôt de faire profil bas... Jusqu'à ce que Drake, la révélation masculine Hip-Hop de l'année, s'en mêle :



Côté Kim? Accompagnée notamment de Ray J, elle mima Nicki sur scène, prétendant créer des tendance affublée de perruques multicolores (combat de dindes, disions nous). Quelques apparitions radios plus tard, Nicki Minaj fait apparaître Roman's Revenge featuring Eminem sur le net, un titre aux paroles plus ou moins explicites.

Nicki Minaj (Roman's Revenge) :
"Is it my fault that all of you b-tches gone?
[...]
"Nicki, she’s just mad ’cause you took the spot"
Word, that b-tch mad ’cause I took the spot?
Well, b-tch, if you ain’t s-ittin’, then get off the pot
Got some ***** out in Brooklyn that’ll off your top
I-I-I-I hear them mumblin’, I hear the cacklin’
I got ‘em scared, shook, panickin’
Overseas, church, Vatican
You at a stand, still, mannequin
You wanna sleep on me? Overnight?"


Dernier épisode de la Saison 1 d'Amour, Gloire et Saletés ce soir donc, avec l'apparition sur le net de Black Friday !

Lil Kim @ Facebook :
WHO THE FUCK WANT WAR??? I'm turning Pink Friday to Friday the 13th. #LILKIMBLACKFRIDAY

A écouter ici !
http://hulkshare.com/1rbmtms10tch


Le Pop Corn est sorti, à quand la riposte?

Critique | Nicki Minaj - Pink Friday

Nicki Nicki Yum Yum !


C’était en 2010, l’heure était grave. Lil’ Kim avait en effet décidé de finir ses jours en prison où elle « exploitait mieux les draps qu’en dehors », selon ses propres mots, Trina s’était perdue sous les bureaux pour se faire pardonner son nouveau flop. Seule Drake faisait figure de star montante du Hip-Hop féminin. Désespérés, nous nous étions alors envolés à bord de notre vaisseau spatial à la recherche de chair fraîche, à la fois tendre pour paraître assez grand public mais assez consistante pour se bâtir un vrai univers dans la Constellation Urbaine.

Au loin, voisinant les Terres dominantes et impitoyables de la Pop, se trouvait une contrée inconnue qui tendait la bouche vers l’extérieur. Nicki. La légende disait qu’elle était Bar-bite, Barbie Rap, Barbie R&B, Barbie Pop, Barbie Merde. Ho, Nicki pose sur le nouveau Aguilera putassier. Sur le nouveau Careyment stupide. Sur le macho Ludacris.

Planète en vue, capt’aine !
Descente en cours !


La Terre Promise était vierge - enfin, c’est ce qu’elle nous avait dit. Nous en avions tant entendu parler et rien n’avait pu nous dévier de sa route. Le vaisseau bifurqua, trembla au fur et à mesure qu’il descendait à travers la Silicon Valley avant de se poser sur ce qui semblait être le point de grognement de la planète. Bienvenue dans le monde de Nicki Minaj. Aux premiers abords, la surface était plane, nous pensions poser le pied sur une nouvelle sensation Hip-Hop à l‘état brut, une vraie, remontée à bloc, bonne, poilue. Nous la voulions, cette massive attaque, mais pour l‘heure le flow de la Rappeuse semblait bouché par la somme des semences déposées par ses précédentes collaborations.
Je fus choisi, peu après l’atterrissage, pour m’insérer dans le trou afin qu’elle laisse enfin s’échapper le souffle de ses entrailles, le feu d’artifice à l’image de l’artiste qui se montrerait enfin au naturel, la Massive Attack qui la placerait parmi les grands du métier. Grand Dieu, pardonne moi, je ne savais pas ce que je faisais. Massive Attack il y a eu, mais ce ne fut pas celle que j‘attendais. J’ai placé mes mains sur le bouchon et l’ai retiré, et l’ai laissée s’exprimer. La vraie Nicki est alors apparue dans un BOOM. L’envahisseur est là. BOOM. Elle arrive. BOOM. Préparez vous à être immergés par la réelle Nicki. Au choc que vous n'aviez pas vu venir. Oui. Bienvenue dans…

[Tha PiinK Revii[Oo]uw]

« KiiKoo » dit elle, « Al[Oo]rs dèj@ Bii1v’nue sùùr m@ pLaNèète. Bestiih m’@ dii 2 pAa ca$hé mA vRaiie iiDanTiithey D-rièère m[Oo]n gR[oO] Cùùl al[Oo]rs me Voiilii ! »

L’intégralité de mon équipage s’enfuit alors à toutes jambes. Ils refermèrent les portes du vaisseau et s’envolèrent en catastrophe, avant de s’écraser dans une explosion gigantesque sur le front de Rihanna qui passait par là.

« L[Oo]liil[Oo]l y [Oo]nt pAa pù TesT m[Oo]n albùùm TMTC ! »

C’était en effet dur de tester, ça l’était encore plus de se retrouver à des années-lumière du fantasme que nous nous étions créé. Démarrer sa fake-carrière en se faisant faire un fake-cul, n’était ce pas le prélude d’une grande carrière? Remplacer les gémissements par des grognements et des grosses voix, n’était ce pas une Révolution dans le Hip-Hop féminin? Coucher avec Christina Aguilera tous les soirs pour en aspirer le maquillage, n’était ce pas l’acte le plus intelligent qu’on avait pu voir dans le show-business depuis la parution des photos de nue de Kanye West? La vue de cette Nickiie me fît perdre la vue, tout était devenu noir, je me sentais tomber… Et puis j’ai ressorti la tête de son cul. Là, Pink Friday est apparu dans toute sa splendeur. Je me sentais comme dans les bras de Circé. Mais elle ne me transformait pas en gros cochon, comme je l’aurais souhaité, mais en choupinet un peu gay. Je lui demandais alors des explications, et, après m’avoir offert une sucette, elle s’assit et commença :

« Al[Oo]rs En 1O leùss[Oo]n poùùr fR 1 aLbùùm En 2O1O iil fAùùt :

1. Enprùùthey lE viisùùaiil A KaTii Pourii
Comme ça, au moins, on attire le public jeune, et on le capte sur la durée. C’est vrai quoi, quand je montrais mes gros seins dégueulasses sur mes mixtapes ou dans mes clips, j’avais l’impression de satisfaire les oreilles ET la libido des amateurs du genre. Ca me convenait pas, j’ai pas créé mon cul à l’image du Titanic pour qu’on le mâte ! Alors au moins, avec ma pochette rose pâle et mon visuel de Barbie-Casse-Couille à deux pas de la danseuse de ballet, je suis sûr que si les niggaz achètent mon album, ils l’apprécieront pour ce qu’il est réellement et pas pour la biiatch qu’il y a dessus. Pas pour moi, quoi, loooooooool.


2. Faiir dhey viibes R&Bii p[Oo]ur sAatiisfR lèès fAan dù jeenr.
Tous les rappeurs font appels à une pétasse quelconque pour faire les refrains de leurs sons. A quoi bon faire de même quand on EST déjà une pétasse quelconque? Gniihiihiihiihii. Moi je viibe comme Kenza Farah et les autres, c’est mon talent secondaire parce que le Rap, ça va 2mn hein. Commencer mes chansons par des wohuhuuuuwoooo, c’est trop pink keuwa. Je tiens des notes de merde et en plus c’est toujours les mêmes, mais le pubic c’Est-ce qu’il veut, alors c’Est-ce que je veux aussi. Dear Old Nicki, Your Love, Right Thru Me, Blazin… Je viibe, je viibe, je viibre !

3. ChAanthey, ChAanthey p[Oo]ùr sE D-ciinhey 1 m[Oo]nde !
Je chante sur la moitié des chansons de mon album, mes Lives prouvent que je ne sais réellement pas le faire, que ça n’est ni dans mes cordes ni dans mes gênes, mais hé, Rihanna non plus et ça fait 5 ans qu’elle le fait alors pourquoi pas moi? Parce que je suis avant tout une rappeuse dis-tu? Et mon cul, c’est du… poulet?

4. Tii1 An pAarlAan d’lôôtR Pùùte, L à p[Oo]sé aK moii !
2 duos la même année, wahou quel projet! Ca aurait pu être avec une de mes camarades rappeuses, mais le front de Rihanna était assorti à mon cul, alors ce fut elle. Attends, Live Your Life, Run This Town, Love The Way You Lie, c’est vraiment LA meuf qui me rapportera des sous en featuring ! Du coup y a une track sur mon album qui est plus un Rihanna ft Nicki qu’un Nicki ft Rihanna, but business is business ! J’ai été maligne, j’ai gardé le moins dégueulasse des 2 sons pour mon album, gniihiihiihiihii !


5. PaArlhey d’Amùùr et dmaiilanc[Oo]liiE !
Tu dois reconnaître que mes textes sont bien écrits, là au moins je suis inspirée (c’est un fait bien rare sur cet album, alors soulignons le, gniihiihiihiihiihii). J’ai emprunté la plupart de mes thèmes à Jena Lee, c’est beaucoup plus simple ! Faire la teuf ouééé, faire des bizou ouééé, faire le point sur ma vie treuh dure ouééé ! Reste l’égotrip où des fois ça passe (I’m The Best) mais des fois j’me ridiculise (Roman’s Revange) et là j’préfère faire des RRRAH RRRAH GRRRR CRACK BOUM UH treuh drôles comme ça on voit pas que je clash mes aînées qui elles ne se défilent pas en faisant de la Pop. Mais chut, j’ai rien dit !


6. P[Oo]zéé sùùr dhey pr[Oo]d’ sAn ààmE nii reshèèrsh !
Quand on pose en featuring sur tout et n’importe quoi, les gens ont du mal à cerner ton univers. La même sur mes mixtapes très diversifiées. Tout ce qui me caractérisait bien, c’était mon univers déjanté. Alors quand on m’a offert MON album, il me fallait un son général à l’image de ma propre folie. Alors j’ai réfléchi, mais réfléchir ça me donne des rides et ça, ça va pas avec mon personnage de Barbie. Ca donne donc :


7. Dhey iin$trùù P[Oo]p cùùcùù :
Parce que l’amùùr et la mélancoliie ça se chante pas sur des prod de bourrin ! Alors, que ça soit Fly, Your Love, Right Thru Me, Dear Old Nicki ou Save Me, moi je fais comme les autres : un petit piano, une percussion douce, pis ça donne tout plein de petits mids sur lequel je rappe et chante en monocorde. GENIUS !


8. Dhey iin$trùù P[Oo]p 1 peu BzzBzz élèktr[Oo]nik
Ca me rappelle le temps où je jouais dans des studios en carton et où je rajoutais des effets tout partout. Un jour j’ai croisé Beyoncé qui partait avec tout plein de démos avec le nom d’autres artistes écris dessus. Elle en a oublié quelques unes qu’elle avait apparemment foutu dans la corbeille, chais pas pourquoi lol. Alors j’les ai prises, j’ai posé dessus et ainsi sont nés des sons comme Roman’s Revenge. Je kiffe poser sur ce genre de prod’, c’est soo 2010, soo générique comme ça je risque pas de décevoir, n’Est-ce pas? Check It Out, Did It ON’Em…


9. ZaAp-hey lèè meiilleùùRs KréAtiion psq sa fl[Oo]p !!!!!
« Massive Attack, Massive Attack, get the bomb bomb make the whole club go back hey. »
Nan, c’est encore trop artistique pour moi.
« This is my moment I just feel so alive, alive, alive… dudoudidoum»
Much better !


10. Faiir dlAa p[Oo]P san sAavoiir ShAanthey kwa !



Mon traducteur lâcha à ce moment là. Nicki Minaj, après plus d’un an de médiatisation constante en tant qu’artiste Hip-Hop venait de se transformer en artiste Hype-Pop devant mes yeux. Réduite à en cacher ses lady-parts. Réduite à en cacher son talent artistique. Réduite à en être une « pétasse pop », quoi. Une mauvaise pétasse Pop, qui plus est. En résumé, si on l’accepte comme tel, il faut tout de même se séparer de la majeure partie de l’album et rester dans le mignonnet. Your Love, Fly, Save Me, The Last Chance, Blazin’ sont à écouter si l’on se sent prêt à se séparer de toute créativité. On se retrouve alors avec le mode d’emploi de la production Pop 2010 sans vie à laquelle s’est abonnée Nicki Minaj. Un comble pour un debut-album, son interprête aura simplement posé ses grosses fesses de flemmarde pour se laisser aller aux productions les plus génériques de Swizz Beatz ou Will I Am, pourtant capables eux-mêmes de faire bien vu. Plutôt que de dégonfler Barbie, ils ont plutôt profité de son côté blonde pour la rendre has-been dès le début de sa carrière... Un comble.
La grosse ironie de Nicki Minaj, c’est d’avoir le cul entre deux chaises. Chaque cul est assez gros pour l’emporter dans un univers particulier. Les 2 fesses rassemblées pourraient lui faire faire tellement mieux que ça. Mais au lieu de ça, quand on lui laisse enfin la chance de montrer ce dont elle est capable, on se retrouve avec… Pink Friday, tout plein de chansons Pop parlant d’amour, quelques détritus en featuring et un Hip-Hop à peine suggéré.
Pink Friday, un album Rap? Non, il n’en a pas les épaules. Pink Friday, un album Pop? Non, il n’en a pas les épaules. Pink Friday, un album? Non, plutôt l'un de ces astéroïdes que l'on voit dans tous les mauvais films de Science Fiction. Annoncé comme énorme au début, et dont l'on attend secrètement qu'une chose : qu'il pète à la gueule des Américains. Au final, le monstre est un caillou. Au final, Nicki est Nickée.


Perdu dans mes pensées, je ne fis pas attention à ces secousses qui secouaient la planète. Ce ne fut qu’après avoir fini de pleurer que je levai les yeux au ciel et apercevais une horrible silhouette. La planète se faisait aspirer par un trou noir, à l’allure funeste et dont les effets semblaient irréversibles. Il semblait terminer d’avaler un projet tout entier, nommé GROTESQUE, avant d’accomplir un rot magistral :

Va Nicki ta race !

8/20, édition Standard.
11/20, édition Deluxe, pour l'effort.

News | The I AM... TOUR of Beyoncé, en Exclu

Hier se tenait au VIP Room à Paris l'Avant Première du DVD I Am... World Tour de Beyoncé que nous attendions depuis déjà presque deux ans. Une soirée aux grands airs qui n'aura été qu'un soufflé bien mou. Parmi les guests, Afida Turner et moi même relégués au fond de la salle aux côtés d'un Open Bar réservé (je suis chroniqueur, je dis ce que je veux, et je le dis, c'est un SCANDALE), mais surtout un écran de maigre qualité qui m'aurait presque fait regretter de ne pas attendre Lundi pour apprécier mon DVD.

La version DVD du I Am... Tour est elle à la hauteur de nos espérances?



Et bien musicalement, sauf l'apparition d'une éventuelle édition Deluxe, le résultat est quelque peu décevant. Si le concert en Live nous privait déjà de quelques pépites (Déjà Vu, Ring The Alarm, Suga Mama...), le DVD adopte un format Light, coupant quelques bouts de chansons au montage mais surtout de quelques moments forts du concert. Dîtes ADIEU à Sweet Dreams (ajoutée tardivement à la Setlist), mais surtout Me, Myself And I, Dangerously In Love, Scared Of Lonely et le Medley des choristes sur les Destiny's Child avec notamment No, No, No, Beautiful Liar et Jumpin' Jumpin'.

I Am... World Tour est donc à Sasha Fierce ce qu'I Am... Yours est à Beyoncé. Bourrin, très (trop?) dynamique avec une série de caméras en plongée, ou traversant la salle entière dans des scènes magistrales (l'envol sur Babyboy ou la scène Matrix sur Freakum Dress ne vous laisseront pas indifférents), le tout baignant dans des couleurs fortes et dynamiques, et le tout mis en valeur par une artiste survoltée qui donnera tout ce qu'elle a sur scène. Que les fans soient rassurés, ma voix porte encore les sequelles de mes 2H de chant non-stop sur les plus grands tubes (ou presque) de la Diva.
Inédit, le concert sera entrecoupé de petits cinématiques et effets divers durant les prestations. Des scènes de répétitions, des remerciements divers et variés, ou l'éternelle prière précédent le concert, dédié aux fans et à Michael Jackson, rien que ça. Un bonus pour les fans, un ennui pour les autres.

Bref, vous aurez je pense grand plaisir à découvrir ou redécouvrir ce cadeau béni que l'on aura attendu à s'en dégoûter, mais serez sans doute, comme moi, un peu déçu de la vitesse et du déroulement des évènements. Gardez donc précieusement votre I Am... Yours à la maison, il demeure, musicalement, nettement plus complet.

Interview | Keyshia Cole à 106 & Park


Alors que son nouvel album Calling All Hearts sera dans les bacs le 21 décembre prochain, Keyshia Cole est passée par l'émission de BET 106 & Park pour décrire son nouveau projet, parler de sa récente maternité, de sa collaboration avec Nicki Minaj...
Elle en a également profité pour dévoiler ses 2 nouveaux clips.

News | Nouveaux records pour Rihanna


Deux semaines après que le deuxième extrait de LOUD, "What's My Name?" se soit placé sur la première marche du podium aux Etats Unis, c'est au tour du tube "Only Girl (In The World)" de réaliser le même exploit... permettant ainsi à Rihanna d'obtenir son neuvième #1 dans ce pays.
C'est la quatrième fois cette année que RiRi parvient à hisser un de ses singles à la tête du Billboard Hot 100... faisant d'elle la première artiste féminine à réaliser une telle performance!
C'est également la première fois dans l'histoire du classement américain que le premier extrait d'un album parvient à atteindre la première place du top après le deuxième extrait.
Rihanna est l'artiste qui a réussi à placer le plus de singles #1 aux Etats Unis depuis 2000.
Bravo à elle !

mercredi 24 novembre 2010

Clip | Black Eyed Peas - The Time (Dirty Bit)



Il y a 1 an, les Black Eyed Peas enchainaient les #01 partout dans le monde avec leurs singles (plus particulièrement I Gotta Feeling) issus de l'album The E.N.D., album complètement différent du style dans lequel le groupe a évolué auparavant.
En effet, fini le Hip Hop, Funk, etc... place à l'électro, David Guetta, la feu-lie quoi !

Bon, c'est vrai, c'est efficace.
Là où ça coince un peu, c'est qu'il y a quelques semaines, les Black Eyed Peas ont annoncé leur retour avant les fêtes de fin d'année (malins !), et toujours avec le même son...

L'ère The Beginning a donc officiellement démarré, l'album sortira le 30/11/10 dans le monde, porté par le single The Time (Dirty Bit), samplant le titre The Time Of My Life de la BO du film Dirty Dancing, dont voici le clip :





Inutile de préciser que le titre CARTONNE sur tous les iTunes mondiaux.

Clip | Cheryl Cole -The Flood

Début novembre, Cheryl Cole sort son deuxième album solo intitulé Messy Little Raindrops. De cet opus sont, pour l'instant, issus deux singles: Le #1 anglais Promise This qui reprend une comptine française et The Flood.
Voici la vidéo du deuxième single, une très belle ballade, où l'on peut, encore une fois, admirer la beauté de la chanteuse:

Remix | Keri Hilson & Kanye West | Pretty Girl Rock

JustifierEn nommant son 2nd opus, No Boys Allowed, on est tous d'accord pour dire que Keri Hilson est un peu de mauvaise foi. Oui parce que quand on doit son succès et sa notoriété aux 4 gars que sont Timbaland, Lil Wayne, Ne-Yo et Kanye West, on évite de jouer la carte du "Girls Power".
Si Miss Keri Baby a eu la mémoire un peu courte, et a quelque peu manqué de reconnaissance envers ces 4 niggas, sa maison de disque elle n'a pas manqué de lui rappeler que seule, Keri pèse beaucoup moins dans la balance. Et comme par magie, est apparu aujourd'hui le remix officiel de Pretty Girl Rock en featuring avec... Kanye West.
Kanye West sur le 2nd single, Rick Ross sur le 3ème extrait, Keri semble manquer un poil de cohérence. Mais à un moment, il faut avoir des priorités... Pas folle la guêpe.

Découvrez le remix de Pretty Girl Rock par Kanye West :

mardi 23 novembre 2010

Critique | Mariah Carey - Merry Christmas II You

Merry Christmas II : The Return



L’Hiver, le temps du froid, de la pneumonie, des rhumatismes, mais aussi du retour en forme(s) de Mariah Carey. 3 albums en 3 ans, on pourrait avoir envie de shooter du papillon pour s’en venger, mais Noël, n’est-ce pas aussi la Saison des miracles? Ainsi après une décennie marquée par une grande malédiction frappant ses opus de flops proportionnels à la grrrrande bénédiction de ses obus, une double bonne nouvelle anime le Royaume Enchanté des Butterflyzz… La dinde est de retour et elle est déjà fourrée ! C’est un peu l’image que nous garderons d’elle en cette fin de décennie. 20 ans de carrière, 30 kilos en plus, 40 ans d’une vie vécue à l’envers, sage au commencement, putassière sur sa fin et sur la rédemption en ces périodes bénies. Fini la Pop pour ados, fini Weight Watchers, finie la course pour être in. C’était ça, ou se déguiser en Lady Gaga, on la félicite d’avoir fait le bon choix.

Merry Christmas II You est donc le deuxième opus de Noël de la Diva, annoncé comme traditionnel et autant en voix qu’en chair. "I took the picture [de la couverture de l’album] before I finished the album soooo, everything's fine" s’en amusait-elle lors de son interview chez Ellen. Une avancée majeure dans le temps puisque pour la première fois en 5 ans la pochette n’est aucunement un hommage poignant à ses seins, qui perdent au moins 2 bonnets par rapport à la pochette d’Obsessed l’an dernier. Non, Merry Christmas II You rivalise plutôt avec Glitter dans le nombre de couleurs criardes utilisées au centimètre carré, reprenant tout le mauvais goût dont les Américains sont capables. Un moyen peut être de nous détourner l’attention de l’énorme travail des ordinateurs de la NASA pour faire entrer cet astre énorme en entier sur une seule pochette, sans aucun débordement. L’amusement passé, on craint alors la lassitude, ou le manque de matière pour le revival d’un album de Noël. A-t-elle déjà donné? La magie opère-t-elle encore? Bilan sur Le Retour D’la Volaille.

A l’image de Memoirs Of An Imperfect Angel qu’elle annonçait comme un écho à sa discographie des années 90s, Merry Christmas II You nous donne cette impression d’une femme dont le cul sera toujours coincé entre 2 chaises, et l’on attend avec impatience que la chaise Pop cède sous son poids et disparaisse à tout jamais en Enfer (avec J-Lo et Tommy Mottola, et toi, Chron-hater, diraient les Lambs), à l’instar d’Obsessed qui devait promouvoir l’année dernière un album essentiellement RnB. Oh Santa, le premier single officiel, est résolument Pop et s’éloigne du projet initial de l’album, vocodé, surproduit, et crûment expédié dans le gosier des fans qui attendaient ce fameux successeur d’All I Want For Christmas Is You ; L’ironie fait que, 15 ans après sa sortie, le titre vieux de déjà 15 ans est en ce moment même 20 fois plus écouté à la radio que le single officiel qui au fil des écoutes ne s’avère pas mauvais mais définitivement périssable. Il en va de même pour sa reprise de Ce n’Est qu’Un Au Revoir (oui oui!), Auld Lang Syne, qui fera fureur dans les Karaoké et autres fêtes de camping. Enregistré en une prise, créé dans la foulée sans doute. Plus convaincant, le nouveau mix d’All I Want For Xmas, déroutant de par la différence de sa voix actuelle et de celle d’il y a 15 ans, mais demeurant un classique à part entière - le sien.

Cette étape laborieuse passée, la claque est énorme. Un esprit serein, jazzy, parfois gospel, parfois Old School envahit cet album en grande partie acoustique. Faire son âge ne lui aura jamais autant été, il n’y a que sous une forme que le bémol s’installe. Hé oui, le Chardonney ne pardonne pas ! Sa voix s’enfonce par conséquent bien souvent au fin fond de ses cavités nasales, et elle seule pourrait parvenir à déboucher ce trou là. Le sujet est définitivement dangereux et l’on se prend à espérer qu’elle reste enceinte encore une éternité (la gestation de la Baleine dépasse un an, après tout !) pour préserver ses cordes vocales en l’empêchant d’alcooliser son enfant. Cette déception passée, le revers de la claque arrive cependant bien vite puisque cette voix, si elle est Rihannesque, a repris du poil de la bête depuis Memoirs Of An Imperfect Angel et a retrouvé une agilité qu’elle avait perdu autant sur scène que vocalement. L’exemple parfait en est le duo avec sa mère, chanteuse lyrics, sur une reprise de Oh Come All Ye Faithful, ou le majestueux One Child. Un grand retour en arrière, puisqu’elle n’avait pas été en telle forme depuis The Emancipation Of Mimi, il y a 5 ans déjà.

Au-delà de l’esprit de Noël, c‘est surtout l’esprit de sa réelle motivation artistique qui vit en Merry Christmas II You, cette petite conscience qui lui disait : place I Wish You Well dans ton album Pop digne de Katy Perry chérie, histoire que tes sympathisants voient encore la lumière devant ta porte et ne désespèrent pas de te voir un jour mûrir et nous produire un album mature, teinté de blues, de Jazz, d’R&B Old School. Cette petite conscience qui lui disait, Mariah, pose ce Chicken Wings et va révéler tes gênes de black autrement, enregistre nous The Wind, Joy Ride, It’s A Wrap, Subtle Invitation dont toi seule a le secret. Cette petite conscience a explosé en elle (ben ça se voit, non?) et s’exprime enfin. Cet album sera un flop, sans doute, mais il sera surtout cette petite gâterie, cette récompense à nos prières avant qu’elle ne revienne dans quelques années, les seins 5 fois plus gros avec un tube Dance-Pop, les cheveux verts et un tatouage énorme sur la nuque.

Car oui pour l’heure, musicalement, Merry Christmas se dévore comme une compilation de ce qu’elle fait de mieux. Qu’il s’agisse de ses reprises, notamment O Little Town Oh Bethlehem et Charlie Brown Christmas. Un degré au dessus, on trouve un sample de Here Comes Santa Claus, délicieusement Old School si seulement on lui avait enlevé ces greulons et autres scintillements papillonnesques qu’on aurait rêvé de renvoyer chez E=MC². Mais le travail est le même, voire supérieur lorsqu’on écoute ses créations originales, pour les plus marquantes Christmas Time Is In The Air et One Child, la perle incontestée de l’album. Et là, la magie opère enfin. Mariah Carey n’est plus un tas de moqueries, de graisse, un objet has-been, lassant et usé, mais une marque de fabrique sûre et capable de nous offrir encore une bonne décennie de bonheur.

Santa’s gonna come and make it loud this Christmas,
15/20

Lives | Keri Hilson & Ne-Yo en live.

Le R&B va mal et vend mal ces temps-ci, et ce n'est pas Ne-Yo et Keri Hilson qui diront le contraire.
Dans le cadre de la promo de son 4ème opus, Libra Scale, tout juste dans les bacs, Ne-Yo était hier en live chez Lopez avec One In A Million.
Keri Hilson elle, a performé chez Jay Leno, Pretty Girl Rock, second extrait de No Boys Allowed, son 2ème essai dispo le 21 Décembre prochain.

Ne-Yo chez Lopez :


Keri Hilson chez Jay Leno :


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Critique | Christina Aguilera & Cher - Burlesque (OST)


Une tartine sur ma face, 2 albums dans la vôtre!


Les deux travelos les plus connus du show-business sont de retour cet hiver avec Burlesque, la Soundtrack du film du même nom qui sortira ce Mercredi dans les salles obscures Américaines. Une sorte de compassion ignoble nous pousse à nous pencher sur cet opus. Compassion pour Cher et sa gueule d’astéroïde qui étaient parties graviter vers d’autres galaxies depuis une bonne dizaine d’années, mais surtout pour Christina Aguilera qui s’en prend plein la gueule cette année et ne semble ironiquement pas apprécier cela, subissant flop, divorce et attaque de glucose la même année. Bionic, qui la décrivait comme cette femme capable de gérer sa vie d’artiste et sa vie de femme, est en effet l’un des plus gros flops de l’année (après Shontelle, évidemment) et la pauvre se retrouve au fond du trou - et là encore, on dirait qu’elle n’aime pas ça, allez comprendre. Blagues à part, nous l’avons retrouvée sur scène il y a 2 jours, aux American Music Awards, à l‘écart des photographes, le pas lourd, dansant avec la délicatesse de l‘éléphant, mais avec une voix toujours aussi intact… Christina Aguilera est un charognard qui nous survivra tous, qu’on se le dise, et elle nous tiendra chaud cette hiver avec cette passion, cette émotion, ce fashion, c’est… Burlesque, La Review E.X.P.R.E.S.S

Une folle ambiance englobe ce petit projet de 10 chansons un peu jazzy, cabaret.
Un projet sans grande ambition défendu par des titres reprenant tous les clichés du genre via Express et Show Me How You Burlesque, utilisés respectivement comme single et BA, assez accrocheurs et forcément rafraîchissants après l’épisode Bionic, mais assez éloignés de l’ambiance générale de la Bande Originale. Il en va de même pour Beautiful People, la petit horreur de la galerie, qui semble s’en être échappé. La question pourrait être alors : Bionic ou Burlesque, qui qu’est mieux? S’il semble indéniable que le travail vocal accompli sur Burlesque a pu inspirer celui des ballades sur Bionic (Sex 4 Breakfast, I Am…), la comparaison s’arrête là. Burlesque est une OST au sens pur, avec ses reprises, ses ambiances bâties pour coller à une image. C’est surtout le moyen de retrouver en cette fin de décennie une Christina plus à l’aise dans un projet de moindre envergure, un peu rétro.

Back To Basics, me direz vous? Et bien non. La grande bénédiction, l'Hallelujah que dis-je, le petit Jésus en culotte de velour sur Burlesque, c’est la pose d’une muselière anti-aboiements sur Christina Aguilera, un voile nécessaire au bon déroulement de l’opération. En supprimant le point faible de la chanteuse, cette manie du cri comparable au grognement du créateur de ce blog lorsque je dis du mal de Rihanna, on retrouve donc une compilation de jolis mid-tempos interprêtés par une femme à qui on semble avoir injecté un brin d'humanité - elle en avait besoin.
L’atout est non-négligeable, il est même salutaire à l'écoute des 3 reprises que contient l’album : Something’s Got a Hold On Me et Tough Lover d’Etta James, et Guy What Takes His Time de Mae West (une sorte de Marylin Monroe Coulibaly). Beyoncé s’étant quelque peu ramassée en tentant l’expérience il y a deux ans de cela sur Cadillac Records, la surprise est venue de là où l’on en l’attendait pas, c'est le cas de le dire, embelli par une Christina soignée, sur la retenue et à des années-lumière de sa reprise Hard-Rock-De-La-Mort d’At Last il y a quelques années.
On se souvient tous s'être auto-mutilé les oreilles en écoutant Not Myself Tonight pour la première fois, en se demandant où pouvait bien être le travail vocal effectué à l'occasion de l'enregistrement de Bionic. Burlesque nous offre la réponse, et Christina entre ainsi à merveille dans le rôle du sex-symbol à la voix discrète (si si !) lors de la reprise de Mae West, ou du très Marylin Monroe But I Am a Good Girl. Plus en voix, elle nous offrira même une reprise améliorée et majestueuse de Hurt via Bound To You. Force m'était donc de constater, après 30 minutes d'écoutes sur la défensive, qu'elle avait bien appris de ses erreurs.
Petites entractes parmi ces bonnes nouvelles, Welcome To Burlesque et You Haven’t Seen The Last Of Me, interprêtés par une Cher en panne de vocoder pour notre plus grand plaisir, entrent dans la tradition des films musicaux, en voix, en puissance, en mélodrama.

De ça est faîte l’ambiance de Burlesque : un fond très acoustique, des voix au naturel sans égosillement, un résultat chaleureux. On n’en demandera pas plus à cette simple Soundtrack (rappelons le - et c‘est la raison d‘une critique si concise), et à l’instar de ses précédentes chansons de films (Reflection, Car Wash…), on se rend bien vite compte… Qu’on n'en a jamais demandé plus à Christina Aguilera.

Keep On Singing your song, Girl
15/20

lundi 22 novembre 2010

News | Guess what...


Love Me Back, le nouvel album de Jazmine Sullivan vient de leaker sur la toile!
N'oubliez pas cependant de supporter l'artiste et de courrir acheter l'album à partir du 30 novembre!

Clip | Paramore - Playing God

Paramore, groupe qui s'est fait connaître en 2008 grace à la BO du premier volet de la saga Twilight avec le titre phare Decode, a sorti il y a quelques jours un nouveau clip. Le titre se nomme Playing God et il s'agit du cinquième single de leur dernier album Brand New Eyes. Après avoir sorti la ballade The Only Exception, le groupe revient avec un single un peu plus rock, je vous laisse découvrire la vidéo avec une Hayley Williams aux cheveux roses...

News | Une tournée originale pour Janet


The Monsterball Tour ? The California Dreams Tour ? Que nenni.
L'immense popstar, et accessoirement vendeuse de plus de 66 Millions d'albums dans le monde, Janet Jackson entend bien montrer qu'elle n'a pas perdu sa place face aux midinettes actuelles. Comment ? En revenant avec une tournée qui comprendra 35 dates, ni plus ni moins.
Mais quoi de mieux pour susciter le buzz, que de faire participer le public ? Janet a donc sollicité, via son site officiel, son public, qui aura ainsi la lourde tache de choisir les 35 villes par lesquelles passera la tournée, prévue en 2011. Elle y interpretera les 35 titres présents sur son dernier best-of en date, à savoir Number Ones, dont Togheter Again, All For You, ou Make Me.
Une opportunité en or donc, pour les fans européens qui n'ont pas eu la chance de la voir depuis The Velvet Rope Tour... en 1999.
Espérons simplement qu'elle ne nous refasse pas le remake d'une certaine Whitney Houston...

Pour voter, rendez vous sur le site :

Chronique | Le Flop de la Semaine : Shontelle - Perfect Nightmare


Oui, vous avez bien lu.
Toutes les semaines, cette chronique aura pour but de présenter le Flop de la Semaine d'un artiste/titre/album (qui bien sûr ne le sera plus puisque vous sortirez directement la Carte Bleu afin de faire remonter les ventes. Merci.)


Bien. Pour démarrer le 1er article de cette chronique, je vous présente Shontelle.

Son pseudo ne vous dit peut être pas grand chose, et pourtant, elle a déjà 2 singles Top 10 au Royaume Uni (T-Shirt en 2009 & Impossible en 2010), sorti 2 albums dans le monde (Shontelligence en 2008 & No Gravity en 2010) et co-écrit plusieurs titres dont Man Down, chanson tirée du dernier album de Rihanna, Loud.

Le problème est que malgré le Top 10 single de T-Shirt au Royaume Uni, le million d'exemplaire vendu aux USA de son single Impossible (ensensé par les critiques dont Billboard), sans oublier quelques autres singles Stuck With Each Other, Battle Cry & Licky (Under The Covers) ses 2 albums sont de vrais flops : 50 000 mondialement pour le 1er & seulement 10 000 pour le 2ème sorti en Septembre.

Mais sa maison de disques (SRC Records/Universal Motown) ne se décourage pas et décide de lancer un 2nd single Perfect Nightmare en Septembre, mid-tempo dans l'intro qui se change en up-tempo Pop aux refrains, produit par Darkchild (en plus !) et extrait de No Gravity.
Résultat : les radios apprenant que l'album ne fonctionne pas, le single a été retiré des playlists américaines.
Les radios anglaises semblent aussi très réticentes à jouer le titre (qui sort début décembre outre-manche).

En attendant une rupture de contrat, découvrez Perfect Nightmare



Clip | Bruno Mars - Grenade

Nouveau clip pour Bruno Mars après Nothing On You avec B.o.B, Billionaire avec Travie McCoy et Just The Way You Are, son premier single. Il s'agit de Grenade, deuxième single tiré de son premier album Doo-Wops & Hooligans sorti début octobre.
La vidéo a été dirigé par Nabil.

Critique | Rihanna • LOUD


Oh, la belle rouge !

C’est à peu près le seul signe avant-coureur intéressant de la sortie d’un album de Rihanna. A croire qu’après avoir créé les mers, les océans, les arbres et les Saisons, Dieu décida de créer le tissage gâté comme signe annonciateur d’une nouvelle catastrophe. Prendre une jolie femme, l’habiller en monstre, en Pokémon, en zoulou ou en sorcière, puis l’affubler d’une méduse sur la tête pourrait être le concept d’Halloween, on a préféré en faire le concept de Rihanna. C’est ainsi que 5 ans après le début de sa carrière, telle une Fran Fine Coulibaly, je trouve nettement plus intéressant de juger son travail en commençant par son apparence plutôt que par sa musique. Car oui, j’ai failli oublier, Rihanna sort son 5ème album nommé LOUD.

Le concept visuel? Des plages naturelles, des champs naturels, des fleurs naturelles et des cheveux en plastique. A cette logique implacable s’apparente The Next Rihanna Level, évolution constante d’une fille dont le seul signe distinctif au cours des années semble être cette manie d’écarter les jambes et de suggérer sa foune à tout bout de champs. On sait qu’en cette Saison le commerce de moules bat son plein sur cette petite île qu’est la Barbade, mais on serait bien tentés de leur renvoyer leur produit avarié lorsque la situation dégénère. Vous l’aurez compris, bien que je reconnais une certaine esthétique à tout cela, le visuel de l’année m’évoque vraiment plus L’Attaque des Tomates Géantes ou une pub pour l’Harissa (dont on connait ironiquement les effets secondaires) que Fantasia et fraîcheur Narta.
Il m’est assez dur de constater que tout est fait pour qu’on tourne la page du joli filon exploité depuis Disturbia/Run This Town avec cette Rihanna caractérielle, pas nécessairement sombre mais munie d’une réelle identité. Il est encore plus dur de réaliser que, comme tout le reste, cette identité semblait être une création de toute pièce et qu’en moins d’un an, Rihanninja s’est transformée en Rihanniaise. A vouloir remettre à plat l’image de Rihanna ils en ont donc fait un personnage plat à l’image de ses fesses. J’ai donc de grosses difficultés à rentrer dans un univers qui n’a pas l’air d’en être un ou se contredit lui-même. On se plait à dire que LOUD n’est pas Good Girl Gone Bad. Que LOUD n’est pas Rated R. Mais alors, qu’est-ce que LOUD?



11 titres dont une Part II, des samples et cette éternelle voix empruntée à Janice de Friends comparable au rot d’une toilette turque, LOUD est un beau pot pourri. Non pas senteur Océan, Automne ou Fleurs Des Champs comme on en trouve partout, mais Sex, Drugs and Autotune, signé d’un R qui veut dire Raté... Ou serait ce Rihanna? 50 producteurs se seraient penchés là-dessus pour produire « l’album le plus personnel de Rihanna » - oui, encore - pour un résultat décrit comme le Thriller des années 2000. On connaît le piètre amour des artistes Américains porté à Michael Jackson, à l’image du We Are The World version bling-bling, je ne me suis donc pas emballé. Pourtant, ils avaient raison. LOUD est un thriller, mais sans la majuscule. Il évoque la peur, celle de se faire avoir par cet album, celle de constater qu’ils essaient vraiment de nous faire croire qu’il s’agit d’une nouveauté ou celle d’entendre la voix de Rihanna sur des sons qui ne sont pas adaptés à sa condition d’ornithorynque.

Au Top 3 des productions les plus dégueulasses on trouve S&M, Only Girl (In The World) et Raining Men, et malheureusement dans le cas d’un album aussi court ça représente déjà 1/3 du projet. Nous refourguer Disturbia sous un nom déguisé était déjà assez FORT, l’agrémenter d’un pseudo-message d’une subtilité Aguilerienne justifie à lui seul le nom de cet album. J’attaque dès à présent Rihanna comme plagieuse de Not Myself Tonight. Non ! N’allons pas chercher plus loin, ça n’est pas comme si elle avait prôné le latex jusque dans sa petite culotte durant l’ère Good Girl Gone Bad, ça n’est pas comme si elle avait poussé la provocation en faisant l’apologie du meurtre et du suicide auparavant. La réelle torture, c’est plutôt de renouveler l’expérience 3 chansons plus loin avec Only Girl et la fin de la marque originale de Rihanna. Elle a beau être la Only Girl à ne pas se rendre compte de ce qu’elle porte sur la tête, la Only Girl à plonger dans les orties et les épines de rose et la Only Girl à enchaîner 5 albums sans jamais avoir assisté à un cours de chant, elle n’est pas la Only Girl à revenir avec un son électro facile, mal ficelé et moche pour tenter d’atteindre les sommets d’iTunes. Le tout placé tranquillement entre 2 ballades mignonettes, dans l’espoir que ça passera inaperçu. Doubidoum faaading. BAAAAM BAAAAM ONLY GIRL INTHAWOOOORLD. Ca-li-fooor-nia. J’ai rien vu, moi non plus.
Plus cohérent, l’idée que les deux seuls featuring de l’album se fassent avec les deux nouvelles sensations Hip-Hop du moment. L’occasion de prouver que Nicki Minaj, c’était marrant 2 minutes mais que ça pue dès qu’on prend le temps de se pencher dessus. 1 an qu’on la connaît, Nicki est déjà Nickée. Entre titres clubs et featuring faciles, on sent donc vraiment en LOUD la supplication de ne pas flopper. C’est là le noyau dur de l’album.

Le 2ème tiers de l’album est une série de ballades, le cauchemard ouvert de tous les fans de la Demoiselle. A vrai dire, les seules bonnes expériences dans ce domaine lui venaient jusque là de Cold Case Love et, dans une moindre mesure, de Take A Bow. Ceux qui ont assisté au Last Girl On Earth Tour auront sans doute eu comme moi cette immense réflexion lors de la partie douce au concert : Rihanna sur une ballade c’est comme manger du Nutella au piment ou écouter la lamentation du Rhinocéros, une expérience unique. Après des visions apocalyptiques comme Unfaithful, on comprend aisément qu’elles se soient faites rares depuis Good Girl Gone Bad. Pourtant, leur (grand?) retour rend son album moins longiligne… Mais plus laborieux. Pourquoi? Déjà parce qu’elle pourra y mettre toutes les forces qu’elle voudra et se remplir de tension à en faire caca comme sur Complicated ou California King Bed, sa voix n’est pas compatible avec les instrus douces qui font généralement les ballades. Ses cris ont l’élégance d’un pet (à partir de Fiiiinger dans California Bed, j‘ai eu le fou rire), et à l’instar de Katy Perry il ne faudrait absolument pas qu’on essaie d’en faire une chanteuse à voix car bon Russian Roulette, c’était bien une fois... Et que si elle continue sur cette voie, la quasi-totalité de ses propres chanson lui seront inaccessibles en Live, le comble. Ensuite parce qu’à essayer de nous vendre son âme on ne fait que se rendre compte que celle ci est faîte de carton-pâte avec une tâche de Shontelle sur le dessus. Rated R tirait sa force de ce côté froid qui lui allait bien, c’était elle, sans hypocrisie aucune. On remarque parce exemple, lorsqu’on la met aux commandes de sa propre version de Love The Way You Lie, que le résultat perd toute notion de hargne. Le message est plus beau sur papier, lorsqu’on lit un texte de Rihanna. C’est avec la finesse d’un terroriste qu’elle tente de transmettre des émotions, mais elle n’a ni la voix ni la motivation pour, alors pourquoi se forcer? C’est justement lorsqu’elle ne se force pas qu’elle réussit le mieux. Fading en bon Take A Bow revival remplit son rôle de petite douceur affectueuse. Oh, Jésus, quelle évolution !

Jamais 2 sans 3, dirait Britney, et la 3ème partie de cette album est de loin la plus réussie. On se doute qu’il y a toute une équipe derrière Rihanna (et dans tous les sens du terme dont les plus dégueulasses), et celle la semble avoir entrepris un petit projet, une petit cohérence entre les mids, à la fois modernes, un peu froids, funs et bâtis pour supporter leurs différences, mais avec une cohérence entre eux. C’est là que LOUD trouve sa véritable identité, balayée entre un coup de seins et les vieilles traces blanchâtres laissées par ces titres destructeurs qui constitueront sûrement la promo de l’album. Skin est sans doute le petit résidu de Rated R de l’album, plus sombre, plus long, plus terne, mais surtout plus travaillé - si on s‘enlève cette fâcheuse impression d‘écouter la démo de Cold Case Love. Puis viennent What’s My Name et Cheers, qui ont tous les deux leur côté djeun’s, niais et un peu ridicule mais bénéficient de la jeunesse retrouvée de la connasse qui les chante. Le tout reste facile et sera sûrement lassant sur la durée mais se trouve être tout ce que j’attendais de LOUD : une Pop qui ne pète pas plus haut que son cul (celui de Rihanna ne permettrait pas un tel exploit de toute façon), simplement amusante voire reposante. Dorée à point pour le printemps, et adoucissant l’image de wesh-wesh qu’elle s’était donnée avec Rated R sans retourner dans l’avalanche surproduite de GGGB. Du neuf, pour du Rihanna. Suivant cette idée, la plus belle réussite de l’album est Man Down, dont le texte m’a beaucoup rappelé G4L et l‘instru Rude Boy. Une chanson avec une identité, mais gardant les recettes simples d’une chanson « pop » accessible. Une version moins dramatique et froide de Rated R. Bref, simplement la preuve qu’elle est encore bonne à quelque chose.

Conclusion?
LOUD est un début de bonne idée noyé dans un déluge de cochonneries. Une chatte grande ouverte, des grognements de poufiasse et un bordel intéressant mais mal organisé, ça rappellerait presque Bionic. En voulant concilier un petit retour à Good Girl Gone Bad et une identité propre à LOUD, le résultat est bancal, trop court, pas fini, et la moitié des tracks semblent faire écho au passé de sa propre discographie. Soigne donc tes passages chez le coiffeur jeune fille, c’est de loin le travail le plus inspiré que tu nous ais jamais produit.
J’attends ton prochain passage à Château Rouge, cuz this is stupid and I‘m not stupid in love,

11/20.

News | Les AMA : Résumé


De toutes les cérémonies, celle des AMA est sans doute l'une des plus fournies en lives, et comme chaque année, tous les artistes mainstream de l'année se réunissent au Nokia Theater de Los Angeles pour y défendre leurs titres à coup d'esbroufe, d'autotune et de playback.
Ce Dimanche 21 Novembre, mises en scènes spectaculaires, chorégraphies millimétrées et jeux de lumières psychédéliques étaient de la partie, et une fois n'est pas coutume, les 18 performer s'étant succédés ont tous fait pour nous en mettre plein la vue. Pari réussi pour Rihanna qui malgré quelques difficultés vocales à globalement bien géré, mais ce sont surtout les Dirty Money qui ont offert le meilleur live de la soirée avec Coming Home. A contrario, Usher, Katy Perry mais surtout Enrique Iglesias sont passés à côté de leur performance, ce dernier ayant un peu trop abusé du vocoder. Les lives d'Only Girl, I Like It, The Time, Firework, Beautiful Monster, Dj Got Us Falling In Love, Take It Off et We R Who We R nous ont par la même occasion confortés dans l'idée que l'année 2010 a clairement baignée dans cette tendance éléctro-pop vocodée, menée d'une main de fer par Luke, Martin et Stargate, pour ne citer qu'eux.

Loin de faire rêver, voici quand même la liste des grands gagnants de la soirée :

POP ROCK
Artiste Masculin Pop/Rock : Justin Bieber
Artiste Féminine Pop/Rock : Lady GaGa
Groupe de l'année Pop/Rock : Black Eyed Peas
Album de l'année Pop/Rock : Justin Bieber (My World 2.0)

COUNTRY
Artiste Masculin Country : Brad Paisley
Artiste Féminine Country : Taylor Swift
Groupe Country de l'année : Lady Antebellum
Album Country de l'année : Carrie Underwood (Play On)

URBAIN
Artiste de l'année Rap / Hip Hop : Eminem
Album de l'année Rap / Hip Hop : Eminem (Recovery)
Artiste Masculin Soul / R&B : Usher
Artiste Féminine Soul / R&B : Rihanna
Album de l'année Soul / R&B : Usher (Raymond v. Raymond)

AUTRES
Artiste de l'année : Justin Bieber
Révélation de l'année : Justin Bieber
Soundtrack de l'année : GLEE (The Music volume 3)
Artiste Alternatif et Rock : Muse
Artiste Contemporain : Michael Bublé
Artiste Contemporain "Inspirational" : MercyMe
Artiste Latino : Shakira

En cadeau, le live de Dirty Money.

Clip | Keyshia Cole • Long Way Down

Force est de constater qu'un nom ne fait pas tout... I Ain't Thru, sorte de Let It Go discount, n'a au grand désarroi de Keyshia Cole, pas fait forte impression en radio, et ce malgré le rap de l'omniprésente Nicki Minaj sur le morceau.
Alors que faire ? Après le flop du lead single, la mode tend à vite renchérir avec un second titre, qui officiera lui en tant que lead single, relayant ainsi le premier au rang de single buzz.
Et c'est précisément ce que s'est empressé de nous faire Keyshia Cole qui a dégainé d'un coup d'un seul le clip de Long Way Down.
On la comprend, Keyshia Cole n'entend plus trop prendre de risques et s'entoure des producteurs J.U.S.T.I.C.E League, pour nous offrir ce qu'elle nous a toujours offert, à savoir un mid-tempo respirant le pathos, et dans lequel elle pleure sur ses déboires amoureux à coup de vibes, de chorus et de violons.
Efficace, ce morceau s'inscrit dans la continuité de ses 3 premiers albums et nul doute que les radios se l'arracheront et qu'il permettra ainsi à l'album de sortir dans de bonnes conditions.
En attendant de vous ruez sur Calling All Hearts, dans les bacs le 14 Décembre, matez le clip de Long Way Down.